Lupita Nyongo est une femme qui est née en 1983. Aujourd'hui, elle est très connue et elle s'est déjà imposée comme actrice. C'est rare de trouver une personne qui est noire dans l'industrie du cinéma. En 2014, Lupita était nominée pour les Oscars, elle a obtenu l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans le film, "12 years a slave." En 2014, le magazine "People" l'a consacrée comme la femme la plus belle du monde.
Lupita est mon idole. J'aime le fait qu'elle soit une des rares personnes qui ait réussi comme actrice, surtout qu'elle est noire. Beaucoup d'acteurs sont blancs. Lupita vient d'Afrique : elle est y née. Parfois, on n'arrive pas toujours à réaliser ses projets. Moi par exemple, quand j'ai grandi, je voulais être présentatrice et travailler à la télévision, mais j
jeudi 26 février 2015
DES CHOSES QUI M'INTERESSENT ET QUI ME CHOQUENT A LA REUNION
Je trouve que la Réunion est un endroit très accueillant. Les gens ici sont polis, ils ne jugent pas et ils ne se mêlent pas des affaires des autres. Dans mon pays au Botswana, c'est le contraire. Les gens observent ce que les autres font. Ils jugent. Par exemple, chez nous quand une femme ou une fille porte une jupe très courte, les hommes sifflent et parlent mal de la femme ou de la fille. Ici, à la Réunion on s'habille comme on veut, des petites jupes et des petits shorts. Je me rappelle une fois au Botswana avoir vu des hommes qui ont enlevé la jupe d'une femme parce qu'ils ont dit que c'était très court et que c'était gênant.
Dans mon pays, il n'y a pas beaucoup de femmes qui fument, donc celles qui fument font ça en privé. Ici à la Réunion beaucoup de gens fument même les jeunes. A la gare, à la plage, aux terrasses des restaurants et dans les voitures quelqu'un a toujours un cigarette à la main. Moi je n'aime pas l'odeur de la cigarette ni la fumée. C'est prouvé que la fumée de cigarette a un effet sur la personne qui l'inhale mais ne fume pas, donc je suis inquiète.
J'ai aussi constaté que pendant le weekend, les restaurants sont toujours pleins. Des parents avec leurs enfants réservent des tables pour manger. J'ai appris qu'il y a des gens qui n'ont pas des gazinières chez eux, donc ils sortent tous les jours pour manger. J'ai un ami ici, il mange toujours au restaurant et dans chaque restaurant il connait le menu par coeur. Moi, j'aime les repas cuisinés à la maison, et je suis d'accord pour aller manger au restaurant de temps en temps, mais pas tous les jours. Donc je me demande si les Français sont paresseux ou quoi. Au Botswana, on sort et on mange au restaurant

J'ai aussi constaté que pendant le weekend, les restaurants sont toujours pleins. Des parents avec leurs enfants réservent des tables pour manger. J'ai appris qu'il y a des gens qui n'ont pas des gazinières chez eux, donc ils sortent tous les jours pour manger. J'ai un ami ici, il mange toujours au restaurant et dans chaque restaurant il connait le menu par coeur. Moi, j'aime les repas cuisinés à la maison, et je suis d'accord pour aller manger au restaurant de temps en temps, mais pas tous les jours. Donc je me demande si les Français sont paresseux ou quoi. Au Botswana, on sort et on mange au restaurant
mercredi 25 février 2015
LA VIE A L'ETRANGER
Le 25 février 2015, ça fait presque 4 mois que je suis à la Réunion. Quand je suis arrivée ici, je j'adorais être à l'étranger. J'étais contente de vivre loin de mon pays pour un moment. Au début, tout était facile, j'ai rencontré beaucoup de gens et je me suis fait des amis qui m'invitaient à dîner de temps en temps. Comme ca, je pouvais m'amuser et m'occuper un peu.
Mais il y a des inconvénients de vivre loin de la famille. Un jour, je me suis réveillée sans pouvoir respirer, je transpirais et j'avais très mal à la tête. Je croyais que j'étais vraiment malade. J'ai quitté le campus pour aller chez un médecin à Saint Pierre qui travaille vingt quatre heures sur vingt quatre. Il était vingt-trois heures, il m'a donné des comprimés contre la douleur. Je suis rentrée au campus à minuit.
Le lendemain matin, c'était douloureux à la poitrine. J'ai appelé mes amis pour m'amener à l'hôpital à Saint Pierre. Là, l'infirmière a pris ma température, c'était normal. Un autre infirmier est venu avec un brancard, il m'a demandé de m'allonger dessus. A cet instant, j'avais peur. J'ai pensé que j'allais mourir. L'infirmier m'a poussé dans une chambre, il m'a dit d'attendre quelqu'un qui viendrait me faire une prise de sang pour faire des examens, et qui viendrait me faire une radiographie des poumons. Pendant que j'attendais, j'ai entendu un homme qui a crié : " Ca fait mal, s'il vous plait." C'était effrayant.
Après les examens, j'ai attendu que le médecin passe me donner les résultats. Il est venu à vingt-et-une heures trente. Il m'a donné de bonnes nouvelles en m'indiquant que je n'avais aucune maladie. On a discuté un peu et il m'a dit que j'étais stressée et que je faisais des crises d'angoisse. C'était difficile à comprendre. Le médecin m'a conseillé de faire du sport pour m'occuper et d'éviter de trop penser, surtout à des choses négatives. En ce moment, je vais mieux. Je fais du sport, je regarde des films français, j'écoute de la musique et je parle avec mon fils plus qu'avant. Toutefois, j'attends avec impatience le 02 août, pour rentrer au Botswana, d'après moi, on n'est nulle part aussi bien que chez soi.
Mais il y a des inconvénients de vivre loin de la famille. Un jour, je me suis réveillée sans pouvoir respirer, je transpirais et j'avais très mal à la tête. Je croyais que j'étais vraiment malade. J'ai quitté le campus pour aller chez un médecin à Saint Pierre qui travaille vingt quatre heures sur vingt quatre. Il était vingt-trois heures, il m'a donné des comprimés contre la douleur. Je suis rentrée au campus à minuit.
Le lendemain matin, c'était douloureux à la poitrine. J'ai appelé mes amis pour m'amener à l'hôpital à Saint Pierre. Là, l'infirmière a pris ma température, c'était normal. Un autre infirmier est venu avec un brancard, il m'a demandé de m'allonger dessus. A cet instant, j'avais peur. J'ai pensé que j'allais mourir. L'infirmier m'a poussé dans une chambre, il m'a dit d'attendre quelqu'un qui viendrait me faire une prise de sang pour faire des examens, et qui viendrait me faire une radiographie des poumons. Pendant que j'attendais, j'ai entendu un homme qui a crié : " Ca fait mal, s'il vous plait." C'était effrayant.
Après les examens, j'ai attendu que le médecin passe me donner les résultats. Il est venu à vingt-et-une heures trente. Il m'a donné de bonnes nouvelles en m'indiquant que je n'avais aucune maladie. On a discuté un peu et il m'a dit que j'étais stressée et que je faisais des crises d'angoisse. C'était difficile à comprendre. Le médecin m'a conseillé de faire du sport pour m'occuper et d'éviter de trop penser, surtout à des choses négatives. En ce moment, je vais mieux. Je fais du sport, je regarde des films français, j'écoute de la musique et je parle avec mon fils plus qu'avant. Toutefois, j'attends avec impatience le 02 août, pour rentrer au Botswana, d'après moi, on n'est nulle part aussi bien que chez soi.
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